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Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), souvent critiqué pour son traitement défavorable de l’électricité, va connaître une évolution majeure au 1er janvier 2026. Le gouvernement a en effet confirmé que le mode de calcul sera modifié afin de mieux refléter l’empreinte carbone réelle de l’énergie utilisée en France.
Jusqu’à présent, le DPE appliquait à l’électricité un coefficient qui la rendait moins favorable que le gaz ou le fioul. Alors même que le mix énergétique français repose largement sur le nucléaire et les renouvelables. Désormais, ce coefficient sera revu à la baisse, ce qui permettra de mieux valoriser les logements chauffés à l’électrique.
Cette réforme aura un impact immédiat sur la notation de nombreux biens. Des appartements ou maisons classés aujourd’hui en F ou G pourraient ainsi gagner une ou deux classes sans travaux. Pour les propriétaires, cela représente une opportunité de revalorisation. Les bailleurs, quant à eux, verront une partie de leurs biens sortir du statut de « passoire énergétique ».
Aucune démarche ne sera demandée aux ménages. Les diagnostics réalisés avant 2026 seront actualisés automatiquement. Les nouveaux suivront directement la méthode corrigée. Sur le marché, les annonces devront refléter ces évolutions. Offrant alors aux acquéreurs et aux locataires une information plus représentative.
Avec ce changement, l’État envoie un message fort. L’électrification du chauffage se trouve désormais au cœur de la stratégie climatique française. L’objectif est double : inciter à abandonner les énergies fossiles et redonner de la cohérence à un outil réglementaire qui oriente largement les décisions d’achat, de location et de rénovation.